N° 142 - juin 2020

RÉSUMÉS du N° 142

Michel Gaspard
De Hambourg à Metz au temps de Louis XIV : Glückel de Hameln raconte (1ère partie)
Née à Hambourg en 1646, Glikl bas Juda Leib, dite Glückel de Hameln, fut mariée à quatorze ans et eut quatorze enfants. Ayant perdu son mari en 1689, elle commença une chronique de sa vie, première oeuvre littéraire écrite en yiddish. Remariée à Metz en 1700, elle y termina sa vie en 1724, nous léguant sept livres de Mémoires, témoignage unique sur les modes de vie, mentalités et croyances des grands commerçants ashkénazes du temps. L’auteur, un descendant direct de Glückel, prépare une traduction documentée de son oeuvre, méconnue en France. La première partie de ce double article met en lumière quelques aspects marquants de la vie de cette femme d’exception, dont la vaste famille était alliée par divers mariages aux plus célèbres Juifs de cour.

Anne-Marie Fribourg
A propos d’un portrait de Barbey d’Aurevilly peint par Émile Lévy
Le portrait de Jules Barbey d’Aubervilliers peint par Émile Lévy, est l’occasion pour l’auteure de retracer les origines familiales de ce peintre méconnu.

Simon Giuseppi
Juifs en Corse

Pendant la Grande Guerre, des milliers d’étrangers, tant amis qu’ennemis, furent exilés dans une Corse exsangue et isolée. Cet article identifie un groupe de 750 réfugiés juifs syriens accueilli à Ajaccio et Bastia à partir de 1916 et raconte leur existence sur l’île, puis leur sort au-delà de la fin des hostilités.

Marc Fellous et Jacques Beckmann
Généalogie et ADN

L’étude de l’ADN en généalogie repose sur l’étude des marqueurs polymorphes (ou variant génétiques) des chromosomes Y à hérédité paternelle (comme les noms) et des mitochondries mt à hérédité maternelle. Ces variants génétiques Y ou mt se transmettent de génération en génération en blocs, appelés haplotypes. De très nombreux travaux ont été réalisés dans le cadre de grands projets internationaux sur des milliers de populations humaines afin d’étudier leurs diversités, comme pour le peuple juif (Séfarades ou Ashkénazes). Il n’y a pas de variant génétique ou haplotype spécifique d’une population ou ethnie. Par contre, certains haplotypes peuvent être plus fréquents dans certaines populations ou ethnies que dans d’autres. Pour ce qui nous concerne, il n’y a pas d’haplotype ou de « gène » juif. Toutes ces données de génétiques de populations humaines ne sont extrapolables à un seul individu qu’en termes de probabilité. En France les tests génétiques ne sont autorisés que dans un cadre médical ou judiciaire. Cependant la loi de bioéthique 2020 pourrait les élargir à la recherche, donc à la recherche en généalogie.

Lire en ligne et télécharger (réservé aux adhérents abonnés à la revue en 2020)

Acheter ce numéro (fichier pdf à télécharger)

Acheter ce numéro (exemplaire papier)