N° 105 - printemps 2011

 

  RÉSUMÉ DU N°105

Revue du Cercle de Généalogie Juive n° 105

Printemps 2011

Activités du Cercle

Editorial :

  Eloge du Bénévolat (lire la suite) 

 


Familles


Léon Moyse et sa descendance 

Anne-Marie FRIBOURG
Pour présenter Léon Moyse, père de sa trisaïeule Pauline, l’auteur dispose d’un échange de correspondance de 1941 entre son grand-père Moyse Lion et le fossoyeur de Lamarche (Vosges) où sont enterrés ses grands-parents et celle procurée par les édiles de la commune de Vaucouleurs (Meuse). Léon Moyse se marie deux fois : les deux aînés du premier lit sont marchands de chevaux comme leur père et grand-père tandis que ceux du second lit seront, pour les deux premiers également, officier et médecin.


Un Juif sous Louis XIV


Jacques BOISSEL
Dans le cadre d’un travail organisé par la société Geneanet (dépouillement de registres essentiellement parisiens conservés aux Archives Nationales), l’auteur découvre un document sur la famille d’un Jacques Perrere. Son fils embrasse le judaïsme et se fait circoncire à Amsterdam. Sa fille, épouse un Isaac Dacosta, (devenu Jacques Dujour) en l’église St Eloy de Rouen : le mariage annulé par l’archevêque de Paris, la jeune femme est autorisée à se re-marier « avec qui bon lui semblerait » : en l’occurrence avec Jean-Baptiste Brunet en l’église St Germain l’Auxerrois à Paris le 11 janvier 1700. Le couple s’installe à Sully-sur-Loire où il aura quatre enfants « professant la religion catholique ».
Un spécialiste de l’histoire des Marranes indique dans une note complémentaire que ces pratiques étaient courantes et sont documentées.


Les Cohen et les Salvador : de Nice ou de Nîmes ?


Georges GRANER
L'auteur a été intrigué par la mention d'un Salvedoir de Nîmes dans Jakob Meyer, soldat de Napoléon, (Ed. Autrement Paris, 2009) traduit de l’allemand par Ernest Kallmann et Françoise Lyon-Caen. Il a essayé de l'identifier en le rattachant aux Salvador et aux Cohen Salvador de Nice, dont il livre la généalogie.



Mélanges


Aux origines des cimetières israélites de Paris 

Simon SCHWARZFUCHS
Une communauté juive se constitue à Paris au XVIIIe siècle, ou plus exactement trois confréries, allemande, portugaise et avignonnaise afin de pourvoir aux besoins de leurs coreligionnaires, notamment en matière d’inhumation. Un cimetière commun n’est pas envisageable compte tenu de la taille modeste de ces entités. Simon Schwarzfuchs ajoute aux travaux de Léon Kahn, historien de la communauté juive de Paris la communication d’un document hébraïque contemporain qui décrit les interventions des plus hautes sommités, Cerf Berr, David Sintzheim, Acher Lœb Ginsburg, le Chaagat Arieh pour résoudre le problème tant sur le plan religieux que sur le plan pratique.

 

 

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Revue de livres et de presse

 

Questions et Réponses

 

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